En France, le chauffage compte pour une part importante de la consommation énergétique des foyers. Ainsi, dans le contexte du réchauffement climatique, le choix d’un mode de chauffage performant apparaît aujourd’hui plus que jamais crucial. Avec pour objectif premier de limiter les émissions de gaz à effet de serre des systèmes proposés sur le marché. Parmi eux, le parfois décrié chauffage électrique.
Parmi les idées reçues — plutôt fausses — qui circulent, le fait qu’il soit énergivore, qu’il coûte cher ou qu’il ne soit pas confortable. Mais aussi, plus récemment, qu’il ne soit pas très écologique. C’est probablement le cas dans certains pays. Cependant, en France, l’électricité est majoritairement produite par des centrales nucléaires. Cette électricité-là peut donc être qualifiée de zéro carbone. La part des énergies renouvelables (centrales hydroélectriques, éoliennes et panneaux solaires photovoltaïques), quant à elle, ne cesse d’augmenter dans notre mix électrique. Résultat, une maison chauffée à l’électricité émet en moyenne 3 fois moins de CO2 qu’un logement chauffé au gaz, par exemple.
Aussi, parce que les radiateurs électriques d’aujourd’hui n’ont plus grand-chose en commun avec les « grille-pain » des années 1970. Ils offrent de bons rendements. Ils assurent aussi une bonne qualité de l’air intérieur. Avec un chauffage électrique en effet, pas de risque de fuite de liquide ou de gaz polluants comme le monoxyde de carbone. Et une hygrométrie agréable préservée dans la maison.